« Pourquoi je vous raconte ça : pour illustrer par l'exemple cette grande idée que j'essaie de propager, qui est celle du puzzle comme activité de combat, comme sport à part entière, mobilisant tout le corps, cette idée du geste face à l'image disloquée, qui, parce qu'il est mille fois répété, s'inscrit dans le corps comme un swing de golf, une première balle de service, un lancer de javelot. L'idée d'une vision tonique du puzzle. Le Puzzle, c'est le grand frisson du vrai risque, le risque métaphysique, la confrontation au hasard déguisé en logique. Et c'est aussi l’absurde. Il est une souffrance longue, pénible, solitaire qui n'ambitionne qu'une chose : le retour au point de départ. »

Antoine Sahler 

Extraits monologue 

« Le plus grand puzzle du monde »